01-11-2015 12:57Propos recueillis par : Samira Belaâmeri / version fra traduction - 01-11-2015 12:57Propos recueillis par : Samira Belaâmeri / version fra Arabe comment dire

01-11-2015 12:57Propos recueillis p


01-11-2015 12:57
Propos recueillis par : Samira Belaâmeri / version française: Moussa. K
image

L’ancien chef du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould Kablia, revient dans cet entretien qu’il nous a accordé sur le retrait de la scène politique du père fondateur des services secrets algériens, Abdelhafid Boussouf, sur les tentatives de Boumediène de le destituer de ses prérogatives au sein du MALG et les rattacher à l’état-major, son refus d’abdiquer à Boumediène et les plans confectionnés par le dernier pour isoler le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).

Ould Kablia révèle les mobiles de l’assassinat de Abane Remdane, l’alliance du premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella avec Rabah Bitat et Boumediène et son échec à son convaincre Boudiaf en lui proposant de présider le « bureau politique», l’influence de l’armée des frontières placée sous le commandement de Boumediène à peser sur son poids en faveur de Ben Bella après le départ de Ben Youcef Ben Khedda du GPRA et les tentatives de Boumediène après le redressement révolutionnaire à acheter le silence des leaders de la révolution, dont Bentobal et Khider auxquels il a proposé des postes de responsabilité.

Par ailleurs, il a fait remarquer comment Djamel Abdenasser a confisqué 15.000 armes appartenant au MALG à l’Alexandrie en représailles au « putsch » de Boumediène contre Ben Bella et démenti les déclarations de Fethi Dib qui a modifié, à ses yeux, les chiffres et les réalités au sujet du soutien de l’Égypte à la révolution algérienne.

En outre, il évoque la façon dont Chadli s’est débarrassé de Kasdi Merbah qui avait fait de lui un président de la République.

Sans doute, la création du MALG a constitué un sursaut qualitatif pour la guerre de Libération, bien qu’il y ait des insuffisances. Aujourd’hui et après de plus d’un demi-siècle de sa création, pensez-vous avoir pris de fausses décisions et de positions vis-à-vis de vos compagnons?

L’institution du MALG au sein du GPRA le 19 septembre 1958 n’est pas venue du rien. En effet, les prérogatives confiées au président du MALG, Abdelhafid Boussouf étaient similaires aux fonctions qu’il avait exercées au sein du Comité de coordination et d’exécution (CCE) en août 1957, soit l’armement, la liaison, les services secrets: renseignement et contre-espionnage. Tous ces services étaient au service de tous les ministères, dont les responsables de l’armée de libération nationale tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays étaient satisfaits de la prestation du MALG. Ce dernier a été du grand apport pour la révolution. En dehors de ces services, Boussouf était un responsable politique au même titre que ses compatriotes au sein du Conseil national de la révolution algérienne (CNR) et le Comité de coordination et d’exécution (CCE).

A ce titre, quelques dépassements et divergences politiques et idéologiques ont surgi entre le MALG et certains confrères et militants du CCE, notamment ce qui s’est passé avec Abane Remdane qui a sa propre vision sur la gestion de la révolution.

Vous voulez dire que la vision de Abane n’était pas en harmonie avec celle du groupe?

Effectivement, Abane Remdane a sa propre conception de la conduite de la révolution. Sa conception s’opposait diamétralement à celle des chefs militaires de la révolution.

Abane avait-il des partisans au sein du CCE?

Absolument pas! Sur ce sujet, je confirme que la vision de Abane était isolée et qu’il n’avait as de partisans. En outre, il méprisait délibérément ses compagnons du djihad. Je le dis que cet homme avait de l’orgueil au point que ses contacts avec eux avaient suscité l’intervention de Ferhat Abbas à plusieurs reprises.

La Révolution et la MALG n’avaient-il pas d’autres options que de l’assassiner?

A plus d’une occasion, le chef du GPRA, Ferhat Abbas était intervenu pour résoudre les différents entre Abane et ses compagnons en leur affirmant que la Révolution a besoin d’un consensus. Toutefois, Abane ne croyait pas ni au consensus ni en convergence des visions. Pire encore, il refuse de débattre avec ses compagnons et les traite de tous les noms. D’ailleurs, Ferhat Abbas a écrit dans ses mémoires que Abane traitait ses compagnons de « bourricots».

Ce point de discorde entre Abane et les chefs militaires de la Révolution s’est transformé au fil du temps en une question de vie ou de mort! En fait, si vous voulez une réponse à votre question sur la liquidation de Abane, je dois vous dire que tous les écrits et les opinions ont un point commun, c’est que la révolution n’avait d’autre choix que de supprimer Abane.

Quant aux erreurs constatées par le MALG après l’assassinat de Abane, je vous confirme que l’expérience acquise par l’institution ne lui permettait pas de commettre des erreurs. D’ailleurs, ses résultats probants en témoignent, d’autant plus qu’il a réussi à approvisionner tout le monde en armement, comme il a pu étendre ses contacts à l’étranger.

Peut-on considérer le MALG comme un trait d’union entre le front politique et le front militaire de la révolution?

Évidemment ! Là, je dois confirmer encore que la structure de l’appareil était une chose et Boussouf en était autre chose. Il était un homme politique qui savait pertinemment jouer ses rôles politiques au sein du gouvernement. Boussouf était audible. D’ailleurs, lors de toutes les réunions du GPRA, c’était lui qui prenait la parole le premier juste après l’allocution prononcée par Ferhat Abbas et plus tard par Ben Youcef Ben Khedda. En effet, de par sa position au sein du MALG, toutes les données essentielles étaient en sa possession et il était à maintes fois sollicités à éclairer les membres du gouvernement aux plans politique, militaire et diplomatique.

Comment trouviez-vous la dissolution du MALG au lendemain de l’Indépendance et après un conflit entre politiques et militaires (GPRA/état-major)?

Il n’y avait pas eu une décision claire en faveur de la dissolution du MALG après la guerre de Libération. En vérité, après la crise du congrès de Tripoli en juin 1962, soit un mois avant l’indépendance, et les différends entre le GPRA et l’état-major-Ben Bella, dont ces derniers avaient envie de geler le GPRA et créer un bureau politique et lui confier les prérogatives du gouvernement provisoire. Ce que les membres du GPRA n’ont pas admis en décidant de se retirer des travaux du congrès et de rentrer en Tunisie.

Après avoir convoqué une réunion dont le quorum n’a pas été atteint, le GPRA a décidé de jeter l’éponge, dont sa décision n’engageait plus personne. De leur côté, les chefs d’état-major étaient rentrés à Alger, tout comme Ben Khedda qui lui a créé son équipe gouvernementale et rejoint le palais du gouvernement.

En revanche, ceux qui s’étaient réunis à Tlemcen ont mobilisé bon nombre d’unités de l’armée et des militaires et se sont dirigés vers Alger. Ayant eu vent de la nouvelle, Ben Youcef Ben Khedda a décidé de se retirer de la direction du GPRA en vue d’éviter l’effusion de sang des Algériens, dont les pleurs n’ont toujours pas tari. Boussouf est, quant à lui, resté en Tunisie. En juin 1962, il s’est adressé aux membres du MALG auxquels il a rendu hommage pour leur abnégation et leurs sacrifices et les a conseillés de rester au service de la révolution et de l’édification de l’Algérie.

N’était-il pas, selon vous, une instruction pour dissoudre le MALG?

Probablement! Parce que Boussouf s’est retiré de toute activité et aurait envoyé délibérément l’instruction en vue d’éviter tout conflit aux membres du MALG.

Ne pensez-vous pas que l’isolement et le retrait de Boussouf de la scène politique étaient une perte pour l’Algérie indépendante?

Boussouf n’a pas été isolé mais il a choisi de sa propre volonté de se retirer au lendemain du congrès de Tripoli où plusieurs responsables avaient montré leurs ambitions. D’ailleurs, des signes d’alliances ont apparu. Pour lui, ce n’était point un bon indice pour l’Algérie indépendante, non moins celui souhaité par le GPRA qui a donné une conception pour l’Algérie indépendante.

Qui étaient ces personnalités qui aspiraient à des postes de responsabilité?

Il y avait Ben Bella et son groupe, Khider et Bentobal, en plus de Boumediène qui a préféré y rester au second plan. Ce dernier aurait vraisemblablement des calculs et une stratégie à mettre en exécution. En effet, l’état-major n’était pas seul à se montrer hostile vis-à-vis au GPRA, mais il y a aussi des personnalités révolutionnaires. En voulant renforcer son positionnement, Boumediène a procédé à la création du bureau politique et a choisi Boudiaf comme responsable. Boumediène avait eu une conviction que si Boudiaf acceptait ce poste, lui il serait sans doute président, mais Boudiaf a refusé son offre.

Pourquoi, d’après vous, Boudiaf a refusé de présider le bureau politique?

Boudiaf n’avait absolument aucune confiance ni en Boumediène ni en état-major. D’ailleurs, il le dit publiquement. De plus, la première réunion du bureau a dévoilé leurs orientations et leur éloignement du contenu des accords d’Evian. En effet, ils ont opté pour le parti unique et c’était un choix antidémocratique, tout comme la révolution agraire qui n’est pas incluse dans lesdits accords. Les Français avaient quant à eux introduit des clauses pour préserver leurs intérêts.

Boussouf n’a pas été réhabilité?

A vrai dire, Boussouf n’a pas sollicité de postes. D’ailleurs, Boumediène lui a proposé d’occuper le poste de président du conseil d’administration de Sonelgaz mais il a décliné l’offre. Car il savait très bien que Boumediène voulait satisfaire les leaders révolutionnaires et renforcer son entourage par des éminentes personnalités qui s’étaient opposées à lui pendant et après l’indépendance. En effet, Boumediène a nommé respectivement Ben Tobal et Khider à la tête du conseil d’administration de la SNVI et le conseil d’
0/5000
De: -
Vers: -
Résultats (Arabe) 1: [Copie]
Copié!
01-11-2015 12:57Propos recueillis par : Samira Belaâmeri / version française: Moussa. KimageL’ancien chef du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould Kablia, revient dans cet entretien qu’il nous a accordé sur le retrait de la scène politique du père fondateur des services secrets algériens, Abdelhafid Boussouf, sur les tentatives de Boumediène de le destituer de ses prérogatives au sein du MALG et les rattacher à l’état-major, son refus d’abdiquer à Boumediène et les plans confectionnés par le dernier pour isoler le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).Ould Kablia révèle les mobiles de l’assassinat de Abane Remdane, l’alliance du premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella avec Rabah Bitat et Boumediène et son échec à son convaincre Boudiaf en lui proposant de présider le « bureau politique», l’influence de l’armée des frontières placée sous le commandement de Boumediène à peser sur son poids en faveur de Ben Bella après le départ de Ben Youcef Ben Khedda du GPRA et les tentatives de Boumediène après le redressement révolutionnaire à acheter le silence des leaders de la révolution, dont Bentobal et Khider auxquels il a proposé des postes de responsabilité.وعلاوة على ذلك، أشار إلى كيف لي Djamel صادرت أسلحة 15,000 المنتمين إلى مادهيوت في الإسكندرية ردا على "الانقلاب" بومدين ضد بن بللا وإنكار بيانات Fernando Dib، الذي قام بتغيير عينية، والأرقام والحقائق حول دعم مصر للثورة الجزائرية. وباﻹضافة إلى ذلك، فإنه يناقش كيف Chadli تخلصوا من قاصدي مرباح الذي قد جعلت منه رئيسا للجمهورية.دون شك، يشكل إنشاء مادهيوت نوعي لانفجار حرب التحرير، على الرغم من أن هناك أوجه قصور. اليوم، وبعد أكثر من نصف قرن من إنشائها، هل تعتقد أن اتخاذ القرارات الخاطئة والمواقف مع زملائه؟لم يدخل مؤسسة مادهيوت داخل جبراً 19 سبتمبر 1958 إلى لا شيء. في الواقع، السلطات المخولة لرئيس مادهيوت، بوصوف عبد كانت مشابهة للمواقف التي قد أجرى في لجنة التنسيق والتنفيذ (CEC) في آب/أغسطس عام 1957، التسليح، والاتصال والاستخبارات: الاستخبارات والاستخبارات المضادة. كل هذه الخدمات كانت في خدمة جميع الوزارات، بما في ذلك المسؤولون جيش التحرير الوطني داخل وخارج البلاد على حد سواء كانوا راضين عن تسليم مادهيوت. وكان هذا الأخير مساهمة كبيرة للثورة. وبصرف النظر عن هذه الخدمات، وجاكي كان زعيما سياسيا بنفس الطريقة كمواطنيه في المجلس الوطني للثورة الجزائرية (لجنة المصالحة الوطنية)، ولجنة التنسيق والتنفيذ (CEC).على هذا النحو، قد نشأت بعض تجاوزات التكاليف والاختلافات السياسية والأيديولوجية بين مادهيوت وبعض الزملاء ونشطاء من مجموعة شرق أفريقيا، بما في ذلك ما حدث مع سكوت رمضان لها رؤيتها الخاصة في إدارة الثورة.هل هذا يعني أن رؤية عبان ليس في وئام مع الفريق؟في الواقع، قد عبان رمضان تصوره الخاص لتسيير الثورة. مفهوم نقيض لأن القادة العسكريين للثورة.وكان عبان أنصار داخل لجنة الانتخابات المركزية؟لا على الإطلاق! في هذا الموضوع، وأستطيع أن أؤكد أن رؤية عبان كانت معزولة وقد آيس مؤيدين. وبالإضافة إلى ذلك، أنه تعمد الاحتقار أصحابه الجهاد. وأقول هذا أن هذا الرجل كان الفخر لدرجة أن الاتصالات التي أجراها معهم قد اجتذب تدخل فرحات عباس مرارا وتكرارا.الثورة ومادهيوت قد لا توجد خيارات أخرى غير اغتياله؟أكثر من مناسبة، تدخل رئيس جبراً، فرحات عباس لحل مختلف بين عبان ورفاقه في القول لهم أن الثورة في حاجة إلى توافق في آراء. هذا لم يحدث، ومع ذلك، سكوت توافق أو تقارب في الرؤى. الأسوأ من ذلك، أنه يرفض النقاش مع رفاقه ويعامل جميع الأسماء. وعلاوة على ذلك، كتب فرحات عباس في مذكراته قد تعاملت مع رفاقه 'الحمير'.هذه نقطة خلاف بين عبان والقادة العسكريين للثورة قد تحولت على مر الزمن إلى مسألة حياة أو موت! وفي الواقع، إذا كنت تريد إجابة على سؤالك عن التصرف عبان، يجب أن أقول لكم أن جميع الكتابات والآراء لديها شيء واحد مشترك، وأن الثورة قد خيار آخر لحذف سكوت.أما بالنسبة للأخطاء ووجدت مادهيوت بعد اغتيال عبان، أستطيع أن أؤكد أن الخبرة التي اكتسبتها المؤسسة لا يسمح له بارتكاب الأخطاء. وعلاوة على ذلك، تدل على نتائجها، كما كان قادراً على توريد الأسلحة الجميع، كما كان قادراً على توسيع اتصالاته في الخارج.يمكن أن نعتبر مادهيوت كواصلة بين الجبهة السياسية والجبهة العسكرية للثورة؟ومن الواضح أن! هناك، يجب أن تؤكد أن هيكل الجهاز شيء واحد وكان جاكي شيء آخر. وكان أحد السياسيين الذين يعرفون أدواره السياسية داخل الحكومة. وكان جاكي مسموعة. وعلاوة على ذلك، في جميع اجتماعات جبراً، كان هو الذي كان يتحدث الأولى فقط بعد خطاب عباس فرحات ويوسف بن لاحق بن خدا. في الواقع، بسبب موقعها داخل مادهيوت، جميع البيانات الأساسية كانت في حوزته وطلب منه مرارا وتكرارا أن أبلغ أعضاء الحكومة في الخطط السياسية والعسكرية والدبلوماسية. كيف تجد حل مادهيوت في أعقاب الاستقلال وبعد صراع بين السياسيين والعسكريين (جبراً إلى الموظفين)؟لم يكن هناك قرار واضح صالح الحل مادهيوت بعد حرب التحرير. في الحقيقة، بعد أزمة "نواب طرابلس" في حزيران/يونيه 1962، قبل شهر واحد من الاستقلال، والمنازعات بين جبراً والموظفين-بن بللا، هذه الأخيرة التي قد تريد تجميد جبراً وإنشاء مكتب سياسي وتعيين صلاحيات الحكومة المؤقتة. ما هي عضو جبراً لا تقبل في اتخاذ قرار بالانسحاب من أعمال المؤتمر، وفي العودة إلى تونس.بعد عدم التوصل إلى عقد اجتماع بما في ذلك النصاب القانوني، قرر جبراً رمي في منشفة، المقرر الذي ارتكب الشخص أكثر. من جانبها، عاد الأركان للجزائر، كبن خدا أن أنشأ فريقه الحكومة وانضم إلى قصر الحكومة.من ناحية أخرى، أولئك الذين تجمعوا في تلمسان تعبئة العديد من وحدات من الجيش والقوات المسلحة، وتوجهت إلى الجزائر. وقد حصلت الرياح الجديدة، بن يوسف بن خيدا قررت الانسحاب من اتجاه جبراً لتجنب إراقة دماء الجزائريين، الدموع التي كانت لا تزال لا جفت. جاكي، له، وظل في تونس. في حزيران/يونيه 1962، خاطب أعضاء مادهيوت الذي اثني على الإيثار والتضحيات ونصحهم بالبقاء في خدمة الثورة والبناء في الجزائر. N’était-il pas, selon vous, une instruction pour dissoudre le MALG?Probablement! Parce que Boussouf s’est retiré de toute activité et aurait envoyé délibérément l’instruction en vue d’éviter tout conflit aux membres du MALG.Ne pensez-vous pas que l’isolement et le retrait de Boussouf de la scène politique étaient une perte pour l’Algérie indépendante?Boussouf n’a pas été isolé mais il a choisi de sa propre volonté de se retirer au lendemain du congrès de Tripoli où plusieurs responsables avaient montré leurs ambitions. D’ailleurs, des signes d’alliances ont apparu. Pour lui, ce n’était point un bon indice pour l’Algérie indépendante, non moins celui souhaité par le GPRA qui a donné une conception pour l’Algérie indépendante.Qui étaient ces personnalités qui aspiraient à des postes de responsabilité?Il y avait Ben Bella et son groupe, Khider et Bentobal, en plus de Boumediène qui a préféré y rester au second plan. Ce dernier aurait vraisemblablement des calculs et une stratégie à mettre en exécution. En effet, l’état-major n’était pas seul à se montrer hostile vis-à-vis au GPRA, mais il y a aussi des personnalités révolutionnaires. En voulant renforcer son positionnement, Boumediène a procédé à la création du bureau politique et a choisi Boudiaf comme responsable. Boumediène avait eu une conviction que si Boudiaf acceptait ce poste, lui il serait sans doute président, mais Boudiaf a refusé son offre.Pourquoi, d’après vous, Boudiaf a refusé de présider le bureau politique?Boudiaf n’avait absolument aucune confiance ni en Boumediène ni en état-major. D’ailleurs, il le dit publiquement. De plus, la première réunion du bureau a dévoilé leurs orientations et leur éloignement du contenu des accords d’Evian. En effet, ils ont opté pour le parti unique et c’était un choix antidémocratique, tout comme la révolution agraire qui n’est pas incluse dans lesdits accords. Les Français avaient quant à eux introduit des clauses pour préserver leurs intérêts.Boussouf n’a pas été réhabilité?A vrai dire, Boussouf n’a pas sollicité de postes. D’ailleurs, Boumediène lui a proposé d’occuper le poste de président du conseil d’administration de Sonelgaz mais il a décliné l’offre. Car il savait très bien que Boumediène voulait satisfaire les leaders révolutionnaires et renforcer son entourage par des éminentes personnalités qui s’étaient opposées à lui pendant et après l’indépendance. En effet, Boumediène a nommé respectivement Ben Tobal et Khider à la tête du conseil d’administration de la SNVI et le conseil d’
En cours de traduction, veuillez patienter...
Résultats (Arabe) 2:[Copie]
Copié!

2015/01/11 00:57
مقابلة من قبل: سميرة Belaâmeri / النسخة الفرنسية: موسى. K
صورة الرئيس السابق لقسم الذخائر والعلاقات المتبادلة العام (MALG)، دحو ولد قابلية، والعودة في هذه المقابلة انه قدم لنا على الانسحاب من المشهد السياسي الأب المؤسس للمخابرات الجزائرية، عبد الحفيظ بوصوف على بومدين محاولات لعزل صلاحياتها داخل MALG والتنازل عنها للموظفين، رفضه للتنازل عن العرش في بومدين والخطط التي أدلى بها هذا الأخير لعزل الحكومة المؤقتة للجمهورية الجزائرية (GPRA). يكشف ولد قابلية دوافع اغتيال ABANE Remdane، تحالف أول رئيس للجزائر المستقلة، أحمد بن بلة وبومدين ورابح بيطاط فشلها في اقناع له بوضياف التي تقدم له الرئاسة "المكتب السياسي"، وتأثير الجيش الحدود تحت قيادة بومدين تؤثر على وزنه في صالح بن بلة بعد رحيل بن يوسف بن خدة وGPRA ويحاول بومدين بعد التصحيح الثوري شراء صمت قادة الثورة، وBentobal خضر الذي اقترح مواقع المسؤولية. وأشار أيضا كيف مصادرة جمال عبد الناصر 15،000 أسلحة تابعة لMALG في الإسكندرية ردا على "انقلاب" من بن بيلا وبومدين ضد تصريحات إنكار فتحي الديب أن تغير في عينيه والأرقام والحقائق عن دعم مصر في الثورة الجزائرية. وبالإضافة إلى ذلك، يذكر كيف حصلت على التخلص الشاذلي وكان قاصدي مرباح التي جعلت منه الرئيس. لا شك، وإنشاء MALG يشكل نقلة نوعية لحرب التحرير، بالرغم من وجود أوجه قصور. اليوم وبعد أكثر من نصف قرن من إنشائها، هل اتخذت قرارات خاطئة وجها لوجه أصحابك؟ إن مؤسسة MALG داخل GPRA 19 سبتمبر 1958 لم يأت من لا شيء. وبالفعل، فإن الصلاحيات المخولة لرئيس MALG، عبد الحفيظ بوصوف كانت مشابهة لمهام انه يمارس داخل لجنة التنسيق والتنفيذ (CEC) في أغسطس 1957، والتسلح، والاتصال، والخدمات السرية : المخابرات والتجسس ضد. وكانت جميع هذه الخدمات في خدمة جميع الإدارات، بما في ذلك قادة جيش التحرير الوطني على حد سواء داخل وخارج كانت البلاد راض عن تسليم MALG. وكان هذا الأخير مساهمة عظيمة للثورة. وبصرف النظر عن هذه الخدمات، وكان بوصوف سياسي فضلا عن مواطنيه في المجلس الوطني الجزائري الثورة (CNR) ولجنة التنسيق والتنفيذ (CEC). وعلى هذا النحو، بعض التجاوزات والخلافات نشأت السياسية والأيديولوجية بين MALG وبعض الزملاء ونشطاء لجنة الانتخابات المركزية، بما في ذلك ما حدث مع ABANE Remdane التي لديها رؤيتها الخاصة على إدارة الثورة. هل تعني الرؤية لم ABANE في وئام مع المجموعة؟ نعم، ABANE Remdane لها مفهومها الخاص للسير الثورة. تصوره على طرفي نقيض إلى أن القادة العسكريين للثورة. ABANE أن لديه أنصارا في CTE؟ قطعا لا! حول هذا الموضوع، وأنا أؤكد أن رؤية ABANE تم عزل وانه لم يكون المؤيدين. بالإضافة إلى ذلك، فإنه يحتقر عمدا زملائه الجهاد. أقول أن هذا الرجل كان فخر لدرجة أن اتصالاته معهم أثارت تدخل فرحات عباس مرارا وتكرارا. الثورة وMALG انه ليس لديه خيارات أخرى غير القتل ؟ وفي أكثر من مناسبة، تدخل رئيس GPRA، فرحات عباس لحل الخلافات بين ABANE وأصحابه بقوله لهم أن الثورة تحتاج الى اجماع. ومع ذلك، ABANE لا يعتقد أي من الآراء أو تقارب الرؤى. والأسوأ من ذلك، أنه رفض مناقشة مع أصحابه ويتعامل مع كل الأسماء. الى جانب ذلك، كتب فرحات عباس في مذكراته التي ABANE معاملة زملائه "الحمير". وقد تحولت هذه نقطة خلاف بين ABANE والقادة العسكريين للثورة مع مرور الوقت إلى مسألة حياة أو موت ! في الواقع، إذا كنت تريد جوابا على سؤالك حول تصفية ABANE، لا بد لي من ان اقول لكم ان كل الكتابات والآراء تشترك في أن الثورة ليس لديها خيار آخر سوى إزالة ABANE . أما بالنسبة للأخطاء التي وجدتها MALG بعد اغتيال ABANE، وأؤكد أن الخبرة التي اكتسبتها المؤسسة لم تسمح له لارتكاب الأخطاء. وعلاوة على ذلك، أظهرت نتائجه مقنعة، لا سيما وأنه كان قادرا على توريد الأسلحة العالم بأسره، كما كان قادرا على توسيع اتصالاتها في الخارج. هل يمكننا النظر في MALG كسمة من اتحاد بين الجبهة السياسية والجبهة العسكرية للثورة؟ من الواضح! هناك، ليس لدي حتى الآن للتأكد من أن هيكل الطائرة كان شيئا واحدا، وكان بوصوف شيء آخر. وكان السياسي الذي كان يعرف الأدوار السياسية العنان في الحكومة. كان بوصوف مسموعة. وعلاوة على ذلك، في كل جلسات الحكومة المؤقتة، وهو الذي كان يتحدث بعد العنوان الأول عن طريق فرحات عباس في وقت لاحق من قبل بن يوسف بن خدة. في الواقع، من خلال موقعها داخل MALG، وجميع البيانات الأساسية في حوزتها وسئل مرارا وتكرارا لإبلاغ أعضاء الحكومة في المجالات السياسية والعسكرية والدبلوماسية. كيف تجد حل MALG في بعد يوم استقلال وبعد الصراع بين السياسي والعسكري (GPRA / الموظفين)؟ لم يكن هناك قرار واضح لصالح حل MALG بعد حرب التحرير. في الحقيقة، بعد أزمة المؤتمر من طرابلس في يونيو 1962، قبل شهر من الاستقلال، والخلافات بين GPRA والموظفين بن بلة، الذي كان يرغب في تجميد GPRA وإنشاء المكتب السياسي ويعهد إليها صلاحيات الحكومة المؤقتة. ما أعضاء GPRA لم يعترف اتخاذ قرار بالانسحاب من عمل المؤتمر والعودة إلى تونس. وبعد أن دعا الاجتماع الذي لم يكن النصاب، قررت الحكومة المؤقتة في رمي المنشفة بما في ذلك قرارها لم يرتكب أي شخص. من جانبهم، كان قادة الأركان عاد إلى الجزائر، وبن خدة الذي خلق فريق حكومته وانضم إلى قصر الحكومة. وفي المقابل، أولئك الذين تجمعوا في تلمسان حشدت العديد من وحدات من الجيش والجيش وتوجه إلى الجزائر العاصمة. بعد أن سمعت الخبر، قرر بن يوسف بن خدة إلى الانسحاب من قيادة الحكومة المؤقتة من أجل منع سفك دماء الجزائريين، الذين لا يزال غير جفت الدموع. بوصوف غير، وفي الوقت نفسه، بقي في تونس. في يونيو 1962، خاطب أعضاء MALG الذي أثنى على تضحياتهم وتضحياتهم ونصح لهم بالبقاء في خدمة الثورة وبناء الجزائر. هل كان ألا تعتقد تعليمات بحل MALG؟ ربما! لأن انسحبت بوصوف من جميع الأنشطة وتعمدت أرسلت التحقيق لتفادي أي صراع مع أعضاء MALG. ألا تعتقدون أن العزلة والانسحاب من المشهد السياسي كان بوصوف مضيعة لالمستقلين الجزائر؟ بوصوف لم يكن معزولا ولكنه اختار بارادته الاعتزال بعد مؤتمر طرابلس حيث العديد من المسؤولين قد أظهرت طموحاتهم. وعلاوة على ذلك، ظهرت بوادر التحالفات. بالنسبة له لم يكن مؤشرا جيدا للجزائر المستقلة، وليس أقل من المطلوب من قبل GPRA الذي أعطى تصميم للجزائر المستقلة. من هم هؤلاء الشخصيات الذين يتطلعون إلى مناصب المسؤولية؟ وكان بن بيلا وجماعته، وBentobal خضر، إلى جانب بومدين الذي فضل البقاء في الخلفية. أن الحسابات المحتملة ووضع استراتيجية ليتم تنفيذها الأخير. في الواقع، كان الموظفون ليس فقط أن تكون معادية وجها لوجه مع GPRA، ولكن هناك أيضا شخصيات ثورية. في الرغبة في تعزيز مكانتها، قام بومدين بإنشاء المكتب السياسي واختار بوضياف عنها. كان بومدين كان الاعتقاد أنه إذا قبلت بوضياف هذا الموقف، فإنه ربما يكون له الرئيس بوضياف لكنه رفض هذا العرض. لماذا، في رأيك، رفض بوضياف لرئاسة المكتب السياسي؟ كان بوضياف ثقة على الإطلاق أي أو في بومدين ولا الموظفين. الى جانب ذلك، قال علنا. بالإضافة إلى ذلك، كشف النقاب عن الاجتماع الأول للمكتب توجهاتها وبعدها عن محتوى اتفاقيات ايفيان. في الواقع، فقد اختارت لحزب واحد، وكان اختيارا غير ديمقراطية الثورة الزراعية، وهي ليست مدرجة في تلك الاتفاقات. كان الفرنسيون قدم في الوقت نفسه شروط لحماية مصالحها. بوصوف لا تأهيلها؟ في الواقع، بوصوف لم يسع المواقف. الى جانب ذلك، عرضت بومدين عليه منصب رئيس سونلغاز لكنه رفض العرض. لأنه يعلم أن القادة الثوريين بومدين أراد أن يلتقي وتعزيز الوفد المرافق له من قبل الشخصيات البارزة الذين كانوا يعارضون له أثناء وبعد الاستقلال. في الواقع، عين بومدين على التوالي بن Tobal خضر ورئيس مجلس إدارة الشركة الوطنية للعربات الصناعية ومجلس





























































En cours de traduction, veuillez patienter...
Résultats (Arabe) 3:[Copie]
Copié!

01 11 إلى 2015 12: 57
جمع: سميرة بيلا â meri / النسخة الفرنسية: موسى.ك


صورة من قبل وزارة قادة الأسلحة الرابط (malg)، عموما kablia DAHO العودة في المقابلة، وقدم لنا في الانسحاب من الساحة السياسية في الجزائر Abdelhafid مؤسس الخدمة السرية، boussouf،في محاولة boumedi è ne اتهام له امتيازات في malg مع رئيس الأركان، ورفض التخلي عن boumedi è ne و آخر فصل خطة من قبل الحكومة المؤقتة للجمهورية الجزائرية (العربي طرقان).......

kablia اور عن الجوال abane remdane اغتيال أول رئيس للجزائر المستقلة، الاتحاد،أحمد بيلا و 拉巴赫 · 比塔特 و boumedi è ne و فشله أقنع 布迪亚夫 رئاسة المكتب السياسي في تقديم "الحدود boumedi è ne تأثير القيادة العسكرية ان وزنه بعد ترك بيلا بن يوسف بن khedda العربي طرقان و محاولة استعادة boumedi è ne لشراء الصمت بعد الثورة قائد الثورة، و khider bentobal وطرح الموقف

....... وبالإضافة إلى ذلك،وأشار إلى أن كيفية جمال abdenasser مصادرة الأسلحة تنتمي إلى الانتقام malg 15000 الكسندر "الانقلاب" boumedi è ne بيلا و تنويه الأخت ديب رسوم تغيير الأرقام، في رأيه، و واقعية عن دعم مصر الثورة الجزائرية.وبالإضافة إلى ذلك،

،وأشار إلى أن طريقة التخلص من kasdi الشاذلي، merbah قد تجعل منه رئيس الجمهورية.......

، دون شك، خلق malg بأنها حرب التحرير، على الرغم من أوجه القصور.اليوم، بعد أكثر من نصف قرن،
En cours de traduction, veuillez patienter...
 
Autres langues
l'outil d'aide à la traduction: Afrikaans, Albanais, Allemand, Amharique, Anglais, Arabe, Arménien, Azéri, Basque, Bengali, Birman, Biélorusse, Bosniaque, Bulgare, Catalan, Cebuano, Chichewa, Chinois, Chinois traditionnel, Cingalais, Corse, Coréen, Croate, Créole haïtien, Danois, Détecter la langue, Espagnol, Espéranto, Estonien, Finnois, Français, Frison, Galicien, Gallois, Gaélique (Écosse), Grec, Gujarati, Géorgien, Haoussa, Hawaïen, Hindi, Hmong, Hongrois, Hébreu, Igbo, Irlandais, Islandais, Italien, Japonais, Javanais, Kannada, Kazakh, Khmer, Kinyarwanda, Kirghiz, Klingon, Kurde, Laotien, Latin, Letton, Lituanien, Luxembourgeois, Macédonien, Malaisien, Malayalam, Malgache, Maltais, Maori, Marathi, Mongol, Norvégien, Néerlandais, Népalais, Odia (oriya), Ouzbek, Ouïgour, Pachtô, Panjabi, Persan, Philippin, Polonais, Portugais, Roumain, Russe, Samoan, Serbe, Sesotho, Shona, Sindhî, Slovaque, Slovène, Somali, Soundanais, Suédois, Swahili, Tadjik, Tamoul, Tatar, Tchèque, Telugu, Thaï, Turc, Turkmène, Ukrainien, Urdu, Vietnamien, Xhosa, Yiddish, Yorouba, Zoulou, indonésien, Traduction en langue.

Copyright ©2024 I Love Translation. All reserved.

E-mail: